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Samedi 17 décembre 6 17 /12 /Déc 00:00

Etudiant en sciences, j'avais trouvé cette petite piaule juste en face de la fac. Pour moi, ce n'était pas vraiment le pied, car il s'agissait juste d'une chambre aménagée dans un sous-sol avec un lavabo.

Les WC et la douche étaient à l'écart, à l'autre bout du sous-sol. Comble du comble, je devais passer chez mes logeurs pour rentrer dans ma piaule. Inutile de préciser que je ne me sentais pas vraiment à l'aise, pas vraiment chez moi ! Interdiction de faire la cuisine, interdiction de recevoir des amis, interdiction de mettre de la musique. Cette chambrette n'avait qu'un avantage, celui d'être bon marché, mais je cherchais déjà ailleurs, cette solution n'était pour moi que très provisoire.
Mes logeurs étaient un couple d'affreux ringards. Lui, moustachu, amateur de foot, buveur de bière, il passait ses week-ends à lustrer sa voiture. Elle, femme au foyer, femme à lunettes, à l'aspect terne et sévère, elle passait tout son temps à faire la poussière. Chez eux, tout était nickel, les bibelots bien alignés sur la commode et le plancher soigneusement encaustiqué. Mis à part ça, ils avaient deux enfants, deux garçons 18-20 ans, pas spécialement sympathiques.
À cette époque, je draguais une étudiante, Sonia, avec qui je n'arrivais pas à conclure. Elle était venue une fois dans ma chambre, cela ne l'avait pas emballée. Juste quelques petits bisous, un touche-pipi et le pelotage en règle de sa grosse poitrine, puis elle s'en était allée. Ça pouvait se comprendre, quand on entend les chaises grincer sur le carrelage, juste à l'étage, ce n'est pas vraiment bandant !
Je me sentais donc un peu seul, je me branlais très, très souvent, plus d'un an que je n'avais pas fait l'amour avec une fille. J'étais amateur de revues érotiques, une partie de mon petit budget passait dans l'achat de presse masculine. Le soir venu, je m'astiquais la bite pendant des heures en feuilletant ces revues, retardant au maximum ma jouissance. Misère sexuelle, me direz-vous ? Misère sexuelle, oui. D'autant plus que j'appris un jour incidemment que Sonia faisait de même dans sa piaule à peu près à la même époque.
Un jour, je suis rentré beaucoup plus tôt que d'habitude, parce que les cours avaient été annulés et qu'il faisait trop chaud pour aller s'enfermer à la bibliothèque. Je suis rentré dans la maison en silence, j'avais bien sûr ma propre clef. J'allais descendre au sous-sol lorsque j'entendis des cris qui venaient de l'étage. Des cris et des voix d'hommes, ils devaient être plusieurs et ils riaient beaucoup. Très intrigué, je compris vite que les cris en question étaient des cris de jouissance et que ma logeuse s'envoyait en l'air. Mais avec qui ? Son mari travaillait à cette heure et il ne rentrait d'ordinaire qu'en fin d'après-midi.
J'étais figé en bas de l'escalier. Hors de question bien sûr de gravir les marches, car elles auraient craqué. Mais la curiosité était très forte. Je n'aurais jamais imaginé ma logeuse en train de s'envoyer en l'air dans le dos de son mari, surtout avec plusieurs hommes. Ils étaient deux, c'est certain. Avec le temps, je finis par reconnaître distinctement leurs voix, sans trop comprendre pour autant ce qu'ils étaient en train de dire. Au mieux, je devinais des « Elle est bonne cette salope » ou des « Elle aime la bite » et ma logeuse qui gloussait. Des ahanements très graves de mec en train de pilonner. « Vas-y Jeannot, troue-lui le cul »
Par la suite, il y eut des mouvements à l'étage et je compris qu'il était bientôt temps pour moi de me planquer. Je redescendis au sous-sol, bien décidé à voir de quoi avaient l'air ces deux baiseurs. Il me fallut attendre encore longtemps. Peut-être s'étaient-ils arrêtés dans la cuisine pour boire un coup, peut-être avaient-ils remis le couvert et étaient-ils à nouveau en train de pilonner ma logeuse ? Finalement, j'ai vu les deux types s'en aller, inconnus au bataillon, tous les deux en bleu de travail, un grand blond aux cheveux longs et à l'allure dégingandée et un maghrébin un peu plus vieux, mais d'allure plus solide. Tous deux plus jeunes que ma logeuse, un peu moins de la trentaine et tous deux plutôt beaux mecs, ma logeuse devait avoir des talents cachés pour lever de pareils étalons ! Ils s'engouffrèrent dans une camionnette garée de l'autre côté de la route et filèrent sans plus attendre.
J'allais regagner mes pénates, lorsque j'entendis la porte de l'escalier. Pas le temps de me planquer, juste le temps de faire croire que je revenais des chiottes.
- Ah, vous étiez là ?
Je crois que j'ai rougi jusqu'aux oreilles. J'ai répondu en balbutiant : prétextant un mal au ventre, j'ai expliqué que je n'étais pas allé en cours ce matin-là et que j'étais resté au lit toute la matinée... Elle m'a laissé raconter mes bobards et bien m'enfoncer :
- Pourtant, je vous ai vu partir ce matin. J'étais dans la cuisine quand vous avez pris le bus.
La honte ! Pris en flagrant délit de mensonge.
- Euh, je suis revenu juste après, j'avais trop mal.
L'explication ne tenait pas debout et elle n'était pas dupe. Elle était devant moi, impassible, l'œil sévère, et me barrait l'accès à ma piaule, apparemment bien décidée à obtenir des explications.
- Arrêtez un peu de mentir, je suis certaine que vous m'avez espionnée.
Je secouais la tête sans conviction.
- En plus, je vous ai entendu refermer la porte tout à l'heure, vous n'êtes pas très discret.
J'étais sans voix. Surtout lorsqu'elle enchaîna :
- Ecoutez, je vais vous dire la vérité : J'étais avec deux amants. Lorsque je peux m'envoyer en l'air avec deux jeunes hommes virils, je n'hésite pas une seule seconde. Vous savez, je suis comme toutes les femmes, j'aime baiser. Ça vous choque ? Ça vous étonne ?
Oui ça m'étonnait, ça m'étonnait vraiment qu'une femme qui aurait pu être ma mère, d'apparence froide et coincée, pour ne pas dire guindée, s'envoie en l'air comme une pute. Et ça m'étonnait encore plus qu'elle avoue ses forfaits, sans aucun regret, sans aucune pudeur, en me regardant droit dans les yeux !
Je rêvais depuis toujours de femmes chaudes et vicieuses, de véritables salopes, mes copines ne l'étaient jamais assez. Mais je ne les imaginais pas comme ça, pas sous l'apparence d'une mère de famille qui passe ses journées à faire la poussière. Comme je ne répondais toujours pas :
- Et puis vous savez, j'aime les étudiants, j'aime la jeunesse, j'adore les jeunes hommes très vicieux. Et si vous avez envie, vous aussi, de me baiser, vous savez, je n'ai rien contre, bien au contraire. Je peux être gentille, très gentille...
Je la regardais, comme un ahuri. J'avais quand même du mal à imaginer une partie de jambes en l'air avec elle. Avec ses grosses lunettes à double foyer, elle ressemblait à une de mes tantes, une femme acariâtre que j'avais en horreur. Plate comme une limande qu'elle était et fagotée comme une vieille femme, pas du tout mon style de meuf.
- Ne vous fiez pas aux apparences, je peux vraiment être très très gentille, enchérit-elle au bout d'un moment, et je suis, paraît-il, un bon coup... En plus, vous me plaisez. Alors si vous vous décidez, faites-moi signe.
Sur ce, elle tourna les talons et me laissa seul dans le sous-sol. Je regagnai ma piaule, assez perturbé par cette conversation. Ce n'était pas mon type de femme, mais c'est rare aussi de rencontrer une femme prête à baiser sur demande, ça mérite quand même réflexion. Et puis j'en avais marre d'attendre le bon vouloir de Sonia et marre de toutes ces jeunes filles compliquées qui commencent par vous psychanalyser pour une partie de jambes en l'air. J'étais jeune et viril, j'avais besoin de baiser.
J'ai sorti quelques revues que je planquais dans mes cours et je les ai feuilletées à la recherche d'une brune mature, à lunettes, et sans poitrine. Difficile à trouver, même dans les journaux d'annonces. Tiens, celle-ci ne correspondait pas trop mal à cette description. Beaucoup trop jeune peut-être, mais brune, presque plate et avec d'imposantes lunettes :
« Marie-Paule, brune 32a, mariée, ch h poilu pour a-m à l'hôtel, imberbes s'abstenir, rapports protégés exigés, pluralité bienvenue. Réponse assurée si photo envoyée »
Les femmes mariées à lunettes étaient-elles toutes des salopes ? Et ma logeuse ne s'appelait-elle pas Marie-Paule ? Non, ce n'était pas Marie-Paule, mais un nom composé dans ce style là, je crois bien Marie-Pierre. Etrange coïncidence quand même. Sur ce, je sortis ma queue et entrepris de me branler en reluquant Marie-Paule. J'imaginais cette salope en train de s'envoyer en l'air l'après-midi dans des hôtels miteux avec d'illustres inconnus, poilus comme des ours. Avec moi ça n'aurait pas marché, j'étais quasiment imberbe. Je l'imaginais rentrant chez elle, couverte de sperme, faisant une bise à son mari cocu jusqu'à l'os.
Pour Marie-Pierre cela devait être un peu pareil, son mari était un rustre, il devait la baiser à la va-vite, à la hussarde, le temps de se vider les couilles dans bobonne, et bobonne était pleine de sperme, mais complètement insatisfaite, elle avait besoin d'autres bites pour prendre son pied. Bien compréhensible après tout. Sauf que bobonne avait de très grosses envies cachées, elle ne pouvait se contenter d'un seul amant, elle avait besoin d'essayer plein de bites.
Marie-Paule, Marie-Pierre, deux cochonnes binoclardes qui devaient aimer sucer des bites et se faire gicler sur les carreaux. Je me suis branlé bien à fond en pensant à elles et j'ai craché sur le balatum un gros tas de foutre.

Par julia - Publié dans : Petites annonces rencontres visio
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