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Jeudi 8 décembre 4 08 /12 /Déc 00:00
J'étais tranquillement en train de pianoter sur le clavier de mon ordinateur à répondre aux messages des tchatteurs plus ou moins hardis. Je dialoguais depuis quelques mois sur ce site et j'avais établi des relations amicales avec des hommes et des femmes, et j'aimais ça.

     La petite fenêtre de C. s'ouvrit sur mon écran avec comme seul message « bonjour, est-ce que tu aimes le sexe ? »

     Habituellement, je zappais systématiquement ce genre de message d'approche, sachant que sur le tchat, tous les pervers du coin pouvaient être mélangés aux personnes respectables, il fallait juste faire le tri.

     Mais ce jour là, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas inhibé cet intrus. Je lui ai répondu !

     Je l'ai mis en garde l'informant que je n'étais pas sur ce site pour y trouver du sexe mais juste de la compagnie pour combler mes journées de travail triste et vide à mourir, et que s'il voulait qu'on dialogue ensemble, il fallait qu'il s'y prenne autrement. Son second message a été différent, et nous avons donc parlé ensemble.

     Au fil des semaines, nous avons appris à nous connaître, à cerner nos personnalités, mais surtout je pus le voir grâce à sa webcam. Nos liens étaient de plus en plus forts, C. me vouait des sentiments amoureux.

     Et notre relation a dévié, le virtuel emportant tous tabous, nos langues se sont déliées, et nous avons commencé nos petits jeux érotiques.

     Grâce à la webcam, j'osais lui demander de multitudes de choses, au début je me contentais de choses anodines, et un jour, C. a décidé d'aller prendre sa douche en ma compagnie, il a donc tourné sa webcam de façon à ce que je le vois dans la salle de bains depuis mon petit bureau.

     C. était timide et impressionné, il n'avait jamais fait de tels jeux, moi non plus d'ailleurs, et j'en éprouvais une certaine excitation. Il s'effeuilla prestement, et je n'eus pas le plaisir de voir les courbes de son corps, juste quelques passages furtifs.

     Petit à petit, nos jeux s'enhardissaient, je pouvais lui demander n'importe quoi, je lui demandais de se mettre torse nu, il était parfait, pas un poil de graisse, pas de pilosité, tout ce que j'aimais.

     Pendant nos petits jeux, mes mains se glissaient souvent entre mes jambes, la chaleur qu'il me donnait ne pouvait pas me laisser de marbre, en plus, l'excitation était décuplée car n'importe qui pouvait entrer dans mon bureau et me surprendre.

 Jusqu'au jour où les mots que nous échangions, dérivèrent vers un scénario érotique. Par mes phrases, je commençais à poser virtuellement mes lèvres dans son cou, glissant lentement le long de ses épaules, mes mains furetaient le long de son torse, aiguisant ses sens par le pincement de ses tétons, ma langue continuait son parcours, je lapais sa poitrine, je sentais sa peau se couvrir de frissons.

     A la lecture de mes mots, C. était à fleur de peau, son sexe ne pouvait résister à une telle excitation, il se déshabilla, je le vis enlever un à un ses vêtements, et son dernier geste fut celui d'ôter son caleçon. La vue de son pénis tendu vers moi me fit comme une onde de choc, mon dos se cambra à l'appel du désir. Je serrai les jambes et commençai un mouvement de va et vient pour accentuer ce plaisir.

     A sa demande, je mis ma main entre mes cuisses, le contact de mes doigts sur mon clitoris me hérissa le poil. Mutuellement nous nous caressions à la lecture de nos messages, C. se caressait doucement, je le voyais au travers de la webcam, il ne répondait plus, je le guidais par mes mots, je sentais monter en moi l'orgasme puissant, mais je voulais que C. jouisse pour moi, en live.

     Je voyais son visage se crisper sous le plaisir, sa main s'activait dans un va-et-vient régulier et rapide, je le vis partir d'un seul coup, une jouissance profondément retenue d'un seul coup libérée.

     C. prit la relève, il me léchait les seins, ses doigts en moi cherchaient mon point G, d'un doigt, il roulait sur mon clitoris, sa langue s'infiltra en moi, je me sentais partir, je gémissais, je soufflais, mes mains s'activaient, j'avais envie de jouir fort mais il me fallait rester silencieuse pour ne pas attirer l'attention de mes collègues. Ma jouissance explosa en moi, tellement puissamment que j'ai cru que ma tête allait éclater. Il me fallut quelques instants pour reprendre mes esprits.

     

     Nous nous retrouvions régulièrement pour assouvir nos besoins de plaisir, C. devenait audacieux, lui ou moi inventions des scènes et délirions ensemble jusqu'au jour ou ces jeux ne nous suffirent plus. Il fallait qu'on se voit, qu'on se touche réellement....

Publié dans : Petites annonces rencontres visio
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